La Lettre de Stéphanie Lacroix :
Epargne et inflation

Août 2022

Stéphanie Lacroix Après deux années de tension liées à la crise sanitaire, le contexte actuel de guerre en Ukraine et de pénurie des matières premières a notamment pour conséquence la fin de l’ère des taux d’intérêt négatifs alors que le monde et l’économie européenne en particulier naviguent entre risques inflationnistes et risques récessionnistes.

Face à cette situation, que faire ? Comment prémunir son épargne notamment de l’inflation ?

Tandis que les fonds actions et obligataires enregistraient des retraits importants, l’immobilier non coté a fait l’objet d’un fort engouement : au premier semestre 2022, la collecte nette sur le marché des SCPI a atteint 5,2 milliards d’euros1, établissant ainsi un nouveau record. L’immobilier démontre son attractivité, considéré comme une valeur refuge dans un contexte inflationniste. Peu corrélée à l’évolution des marchés financiers, la part d’immobilier dans une allocation permet une volatilité moindre de cette dernière : les loyers pratiqués sont révisables tous les ans sur la base d’un IRL (Indice de Révision des Loyers), qui tient compte de l’évolution des prix à la consommation. L’intérêt de l’indexation est renforcé par la capacité des gérants immobiliers à identifier en amont, des actifs de qualité tout en s’assurant de la solvabilité des locataires2. Cela suppose aussi une habileté à (re) négocier les niveaux de loyers et la durée des baux, au cas par cas dans une logique d’alignement des intérêts avec les porteurs de parts des fonds.

Vous le savez, la qualité des biens détenus en portefeuille et des locataires est un critère important dans la sélection de nos investissements. Cette qualité du patrimoine immobilier3 dont témoignent notamment les certifications environnementales accordées à certains des immeubles de nos SCPI est un gage d’attractivité et de fidélisation pour les locataires.

Aussi, si le contexte économique actuel nous invite bien évidemment à une grande prudence, nous restons confiants dans la capacité de nos SCPI à maintenir leur engagement de performance sur le long terme. La crise sanitaire a démontré la résilience de notre portefeuille immobilier et a validé nos choix stratégiques, s’appuyant sur une gestion de conviction qui privilégie :

  • des SCPI thématiques par typologie d’immobilier (bureaux, santé, résidentiel, commerces, hôtellerie) offrant une exposition géographique diversifiée et une grande sélectivité dans les investissements réalisés ;
  • la prise en compte systématique des critères ESG dans toutes nos acquisitions ;
  • des arbitrages plus fréquents des actifs arrivés à maturité ;
  • le repositionnement de certains actifs immobiliers pour les aligner avec les meilleurs standards environnementaux et les nouveaux usages.

L’actualité du 1er semestre de nos SCPI illustre ces axes stratégiques et nos forts engagements en matière de responsabilité sociale et environnementale. Ainsi, l’augmentation, pour la 4e année consécutive, du prix de la part de la SCPI Primofamily le 1er juillet dernier, témoigne de la valorisation de son patrimoine résidentiel dans le temps4 . La SCPI Patrimmo Croissance, investie dans la nue-propriété de logements sociaux et intermédiaires, est devenue en avril, la première SCPI à Impact du marché. Elle vient ainsi compléter notre gamme de fonds responsables, après l’obtention du label ISR pour la SCPI Primovie en 2021 et la SCPI Primopierre en 2020.

Cher(e) associé(e), vous nous confiez votre épargne dans un horizon long terme, pour la faire fructifier et bénéficier d’un complément de revenu régulier5.

Alors que le pouvoir d’achat demeure la principale préoccupation des Français et que le retour de l’inflation ne fait qu’accentuer cette réalité, l’immobilier reste un actif réel attractif et un bouclier pour protéger son patrimoine contre l’inflation.

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Stéphanie LACROIX,
Directrice Générale de Praemia REIM France

 

1 Source : ASPIM – IEIF, Collecte nette des SCPI d’entreprise et SCPI résidentielles (non fiscales).

2 Les revenus ne sont pas garantis, la qualité des locataires en place ne préjuge pas de la qualité des locataires futurs. L’investissement en parts de SCPI comporte des risques, dont celui de perte en capital. La liquidité des parts n’est pas garantie.

3 Les investissements passés ne préjugent pas des investissements futurs.

4 Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures.

5 L’investissement en parts de SCPI comporte des risques, dont celui de perte en capital. Les performances et revenus ne sont pas garantis.