Les clés de la SCPI : valoriser son capital et percevoir des revenus complémentaires

Selon l'Observatoire Français des Conjonctures Économiques, plus de 75 milliards d'euros ont été épargnés par les Français entre le 16 mars et le 11 juillet 2020, pendant les périodes d'enfermement puis de déconfinement liées à la pandémie de Covid-19. Cependant, cette épargne est le plus souvent détenue sur des comptes courants non rémunérés, ou placée sur des livrets dont les taux réglementés sont peu attractifs, allant de 0,5% pour le livret A et le DDS (Développement Durable et Solidaire) à 1,25% pour le LEP (Livret d'Epargne Populaire).

Avec des rendements plus attractifs - 4,5% en moyenne* - que l'épargne réglementée ou l'assurance-vie, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) sont un bon moyen de redéployer son épargne et de valoriser son capital. Leur principe est simple : Les SCPI collectent des fonds auprès des investisseurs et acquièrent un patrimoine immobilier qu'elles gèrent et entretiennent pour leur compte. Les revenus générés par les loyers sont versés trimestriellement aux associés de la SCPI, au prorata du nombre de parts qu'ils détiennent.

Solution d'investissement à envisager à moyen ou long terme - la durée de placement recommandée est de 10 ans - la "pierre-papier" peut également être souscrite à crédit**. Dans ce cas, les revenus serviront à rembourser le prêt, puis à constituer un capital une fois celui-ci remboursé.

Stéphanie Lacroix, directrice générale de Praemia REIM, acteur majeur de l'épargne immobilière en France, nous dit tout sur l'investissement en SCPI.

*Comme pour tout investissement, les performances passées ne sont pas indicatives des performances futures.
**Un crédit engage le souscripteur et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. Le souscripteur ne doit pas tenir compte exclusivement des revenus provenant de la SCPI, compte tenu de leur caractère aléatoire, pour faire face à ses obligations de remboursement.