Urban Revolutions : The Smart City according to Charles Ragons - Episode 4

The Smart City is at the centre of our preoccupations . But what will the city of tomorrow look like? What will be the newchallenges for smart cities?

Praemia REIM has spoken to a number ofSmart City experts to answer these questions. In episode 4 of our “Urban Revolutions” show, Charles Ragons, Praemia REIM’s Asset Management Director, gives us his vision of real estate in the smart city.

Quand on parle de la ville, quel est votre constat aujourd’hui ?

Charles Ragons : La ville change, les usages changent portés par les modifications permises par l’irruption dans nos vies du digital, du numérique, du tout dans la poche. Nous avons aujourd’hui des imbrications entre la sphère personnelle et la sphère professionnelle, entre la sphère commerciale et la sphère du loisir. Et elles sont de plus en plus fortes et impactent l’ensemble des classes d’actifs immobilières parce que l’appréhension des usages est moins liée au lieu qu’elle ne l’était avant. 
Un lieu est moins monovalent et doit donc beaucoup plus s’hybrider et s’imprégner de ce qui se fait ailleurs. On voit alors une évolution dans la manière dont les gens appréhendent les lieux dans lesquels ils vivent, ils vont, ils travaillent. Donc la ville connectée, cette manière d’être connecté de partout impacte largement l’ensemble des classes d’actifs immobilières.

Comment l’immobilier se transforme-t-il dans cette ville intelligente ?

CR : Aujourd’hui il est nécessaire d’appréhender l’immeuble à travers le parcours de celui qui va y vivre. Il s’agit donc du parcours dans l’immeuble mais au-delà de l’immeuble dans son environnement. 
Alors évidemment, on continue d’adresser les fondamentaux immobiliers classiques, fonctionnelles, techniques, de développement durable lors de la conception de nos immeubles ou dans les travaux que l’on peut faire à l’intérieur.
Par ailleurs, on intègre aussi une notion d’expérience au sein de l’immeuble avec des services que l’on va associer en complément de ceux déjà proposés autour de celui-ci. Il est clair que l’irruption du digital dans nos vies renforcent paradoxalement l’intérêt et l’importance de remettre de l’humain dans les immeubles. L’immeuble est un lieu de vie et donc un lieu d’échange quel que soit sa classe d’actif.

Et le bureau ?

CR : En ce qui concerne le bureau, ça a longtemps été une classe d’actifs fermée sur elle-même, non-ouverte sur son environnement car c’était l’univers fermé et confidentiel de l’entreprise qui pouvait y recevoir des visiteurs. L’entreprise aujourd’hui est un milieu beaucoup plus ouvert. Il existe des dispositifs d’échange qui permettent l’informel beaucoup plus qu’auparavant et de permettre l’efficacité au travail.

Nous appréhendons nos immeubles de bureau de manière beaucoup plus holistique et dynamique, au fur et à mesure de la journée. L’immeuble ne va pas avoir les mêmes flux. Il peut y avoir des commerces de pied d’immeuble ouvert en dehors des heures d’ouverture sur l’extérieur de l’immeuble mais qui servent aussi l’intérieur de l’immeuble de bureau pendant les heures d’ouvertures de l’immeuble. Ce sont tous ces éléments que l’on essaye de gérer de manière plus multifonctionnelle. On ne considère plus l’immeuble de bureau comme un immeuble tertiaire où l’on vient seulement travailler.

L’immeuble de bureau dans la ville de demain c’est…

Charles Ragons

Pour moi, l’immeuble de bureau dans la ville de demain est un immeuble connecté, connecté à son environnement, qui met l’humain au cœur de ses préoccupations et qui est un véritable levier pour la performance de l’entreprise.

Charles Ragons
Directeur Asset Management de Praemia REIM
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