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SCPI en assurance-vie : avantages et inconvénients
L’assurance-vie est un placement financier qui a pour objectif de constituer une épargne dont le montant dépend des versements et de la durée de placement.
Il est possible de détenir des parts de SCPI dans le cadre de l’assurance-vie. Cette solution permet de profiter des avantages de chacun : fiscalité, souplesse, prix d’acquisition… Mais cette combinaison assurance-vie/SCPI comporte également quelques inconvénients comme les frais.
SCPI en assurance-vie : quels avantages ?
L’épargnant qui opte pour les SCPI -solution d’épargne immobilière- dans son assurance-vie obéit à une logique de diversification de son contrat. Le rendement du fonds euro de l’assurance-vie ayant diminué d’année en année, les SCPI -disponibles sous la forme d’unités de compte dans l’assurance vie- représentent une belle alternative, du fait de leur potentiel de rendement.
Autre avantage, détenir des parts de SCPI au sein d’une assurance-vie permet de profiter des avantages fiscaux de l'assurance vie. Les gains générés ne sont pas considérés comme des revenus fonciers comme c’est le cas lors d’une détention en direct. Les SCPI bénéficient du même régime fiscal que les autres investissements en assurance vie, à savoir une fiscalité qui s’applique seulement sur les retraits et réduite après huit ans.
Enfin, au sein d’une assurance-vie, les parts de SCPI peuvent être revendues dans un délai maximum de deux mois : l’assureur ou la banque où est ouverte l’assurance-vie assure en principe leur liquidité.
SCPI en assurance-vie : quels inconvénients ?
En souscrivant à des parts de SCPI via une assurance-vie, l’épargnant n’a accès qu’aux SCPI disponibles dans le contrat choisi, ce qui limite le choix et la diversification possible sur cette solution. De plus, l’acquisition des parts à crédit ou en démembrement de propriété n’est pas possible en assurance-vie, contrairement à l’achat en direct.
Aussi, dans le cadre de l’assurance-vie, l’établissement éditant le contrat est propriétaire des parts de SCPI. Il pourra donc percevoir une partie des gains générés par les SCPI. A cela s’ajoutent les frais. En effet, à ceux inhérents au contrat lui-même (frais de gestion, d’arbitrage…), il faut additionner ceux liés aux SCPI.
Enfin, les SCPI présentent un risque de perte en capital et les revenus ne sont pas garantis, y compris lorsqu’elles sont logées dans les contrats d’assurance-vie.
Comment souscrire à une SCPI en assurance-vie ?
Si l’on possède déjà un contrat d’assurance-vie, il suffit de se rapprocher de son conseiller dédié qui proposera une SCPI disponible au sein du contrat actuel. Si la SCPI souhaitée n’est pas disponible au sein du contrat d'assurance vie, il est tout à fait possible d’ouvrir un autre contrat d'assurance vie ailleurs en prenant le soin de s’assurer que les titres (SCPI) sont accessibles dans l’offre. Sinon il restera toujours la possibilité de souscrire à une SCPI en direct.
Les SCPI comportent des risques dont le risque de perte en capital dû à l'évolution des marchés immobiliers et des cours de devises. Les revenus des SCPI ne sont pas garantis, ils peuvent varier à la hausse comme à la baisse en fonction de la performance du fonds. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
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